La Motte de la Roche
La motte féodale dite Garenne-de-la-Motte est une motte castrale.Selon Philippe Siguret, c'est sur cette motte que s'élevait le château de Roche d'Igé (de Rupe Ialgeo) que Mabile de Bellême repris à la famille ennemie des Giroie.Située sur la colline de la Roche, à l'ouest du village et à proximité nord de la route de Bellême au Mans, la motte castrale faisait partie du système de défense établi aux marches du comté du Perche.Les restes de la motte féodale sont inscrits aux monuments historiques depuis le 10 juin 1975.
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Le domaine de Lonné
En lisière d’un massif forestier de 450 hectares, le château de Lonné a été construit dans sa forme actuelle en brique et pierre vers 1635. Une vigoureuse restauration fut entreprise entre 1889 et 1892, sous la direction de l’architecte Paul Ernest Sanson, dans le respect de la volumétrie originelle. Près de la grille d’entrée, le pavillon dit « de la régie » a conservé sa tourelle, posée sur des trompes remarquablement appareillées. Proche des anciennes écuries, le pigeonnier en briques, de plan carré, a été transformé en chapelle dans un style composite néo-Renaissance. Au début du 19ème siècle, l’architecte paysagiste J.C. Poittier transforma le parc régulier « à la française » en un parc paysager « à l’anglaise », dont le dessin est en parfaite harmonie avec le cadre boisé alentour. Ces jardins ont été repris en 1929 par Édouard André René de Chateaubriand séjourna plusieurs fois à Lonné, son neveu, Louis, ayant épousé Zélie d’Orglandes, la fille des propriétaires. Il a laissé son nom à une porte du potager. Alfred de Vigny, Alexis de Tocqueville et plus tard, Albert de Mun ont été des familiers de Lonné au 19ème siècle. Albert de Balleroy, peintre animalier, y est né. La chapelle Notre Dame de la Ronce de 1489 appartient au domaine de Lonné. Le château tout comme les jardins sont inscrits depuis le 21 février 2000 sur la liste des monuments historiques.
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Le Logis de Bray
Reconstruite sous Louis XIV ( 1697), la belle gentilhommière de Bray est l’un des anciens manoirs du Perche. Ouvertures, chaînages d’angles et souches de cheminées sont soulignés d’une alternance de brique /pierre lui assurant toute sa personnalité. Le vaste toit, couvert «à la Mansart», est percé de lucarnes à fronton triangulaire ou arrondi. Peint sur le pignon sud, grand cadran solaire à devises, rétabli en 1991 et restauré en 2005. Dominant le manoir se trouve en vis-à-vis, une chapelle édifiée en 1487. Des jardins disposés en terrasse ajoutent au charme de cet ensemble architectural.
Histoire de la chapelle Notre Dame de la Pitié
La chapelle a été érigée en 1487 sous une source dite «miraculeuse». A cette date, la dame de Bray, Audine du Treil de Soisay, établit une fondation pour l’entretien d’un chapelain et de la chapelle. Après la Révolution, le manoir est devenu ferme et la piété populaire pour la Vierge de Pitié de Bray ne cessa de croître. En 1862, un miracle attesté dans les registres paroissiaux d’Igé, s'est produit dans la chapelle : une jeune fille de Chemilli, âgée de 18 ans, est paralysée des deux jambes. Portée jusque dans la chapelle, elle aurait eu une crise de nerfs et, en ressortant, se serait mise à marcher. Ce miracle serait dû à la statue de la Grande Vierge de Pitié.
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Le château du Vau Hernu
Cette demeure, d’époque Louis XVI est entourée d’un parc à l’anglaise tracé au début du 19ème siècle par l’architecte paysagiste J.C. Poittier. Sur une dizaine d’hectares, il comprend un réseau d’allées traversant des bosquets. La famille de Fontenay, associée depuis le 15ème siècle à l’histoire du Perche, a résidé au château de Vauhernu de 1753 à 1976. |
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L’église Notre-Dame de Marcilly
Menaçant ruine, l’église de l’ancienne paroisse de Marcilly était vouée à la destruction. Restaurée en 1985, l’édifice a conservé sa simplicité romane d’origine, qui a été respectée par les travaux entrepris au 17ème siècle. Elle offre un beau portail roman en zig-zag, et près de l’église deux vieux puits percherons en pierre. |
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Les « Eperons barrés de Croche Mélier »et de « Cosne Bergère »
Ces deux sites protohistoriques, très proches l’un de l’autre (300 mètres), sont caractéristiques d’un système de fortification de l’habitat qui débuta à la fin de l’âge du bronze et perdura durant le premier âge du fer, soit entre le 9ème et 5ème siècle avant notre ère. Le site de Croche Mélier occupant un éperon naturel délimité à l’est et à l’ouest par des pentes très soutenues. Au nord un rempart précédé d’un fossé d’une centaine de mètres, l’isole du plateau auquel il est rattaché. Ce petit « éperon barré » de 9500 m², fut découvert vers 1870 par le docteur Jousset, de Bellême. Il mit au jour un ensemble archéologique comprenant céramiques et objets en bronze : haches, couteaux, ciseaux à bois. L’éperon barré de Cosne Bergère, est un peu plus grand : 1,5 ha. Lui aussi possède un système défensif composé de remparts «(encore conservés sur 1,5 m de hauteur) et d’un fossé, toujours visibles. Seuls quelques outils en silex ont été découverts, vers 1920. Leur présence atteste d’une fréquentation au Néolithique et/ ou à l’âge du bronze.
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